Les projets et actions de santé menés à Madagascar par de nombreux opérateurs au cours des 30 dernières années présentaient un certain nombre de défauts communs : une palette d’activités trop large (risque de dispersion), une tendance à se cantonner aux soins de santé primaire avec l’écueil majeur d’agir à la place des systèmes de santé existants (risque de substitution), ou au contraire le souci exclusif de renforcer les structures de soins, une inclination constante à privilégier les indicateurs d’activité par rapport aux marqueurs d’impact (risque d’inefficacité)… Ces constats ont amené les équipes d’Inter Aide, au début des années 2000, à réfléchir sur de nouvelles formes d’action, dont les caractéristiques s’adosseraient à ces enseignements.
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